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Libération

Hollande met de nouveau l'accent sur l'union bancaire

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A l'aube de l'ouverture du sommet européen de Bruxelles, la chancelière allemande insiste au contraire sur l'union budgétaire.
François Hollande lors de son discours sur l'éducation à la Sorbonne, le 9 octobre. (Photo Charles Platiau. Reuters)
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publié le 18 octobre 2012 à 17h04

Le président français François Hollande a affirmé jeudi que le sommet européen devait être consacré à la construction d’une union bancaire, et non à l’union budgétaire réclamée par la chancelière allemande Angela Merkel.

«Le sujet du conseil, ce n'est pas l'union budgétaire, c'est l'union bancaire», a déclaré François Hollande à son arrivée à un déjeuner des dirigeants du Parti socialiste européen (PSE) à Bruxelles avant le début du sommet. «Donc la seule décision que nous avons à prendre, à confirmer d'ailleurs, c'est la mise en place de l'union bancaire d'ici la fin de l'année, et notamment la première étape qui est la supervision bancaire», a-t-il ajouté.

Peu de temps auparavant, à Berlin, la chancelière Angela Merkel a défendu l’idée de confier au commissaire européen aux Affaires économiques un droit de veto sur les budgets nationaux des Etats membres.

«Nous pensons, et je le dis au nom de l'ensemble du gouvernement allemand, que nous pourrions faire un pas en avant en accordant à l'Europe un véritable droit d'ingérence sur les budgets nationaux quand ils ne respectent pas les limites fixées pour la stabilité et la croissance», a-t-elle déclaré.

Le président français est ensuite arrivé au siège du Conseil européen, où il devait rencontrer le chef du gouvernement italien Mario Monti puis Angela Merkel avant le sommet. «Je vais lui dire que nous devons appliquer les décisions que nous avons prises ensemble le 29 juin», a-t-il affirmé au suj