A quoi servent aujourd'hui le sport automobile en général et la Formule 1 en particulier ? Malgré la dégradation d'image que subit «l'objet» voiture, la course reste un formidable champ d'exploration technologique qui ne laisse pratiquement aucun grand constructeur de véhicules indifférent. Le principal frein à leur intérêt pour la compétition est le prix du ticket d'entrée, qu'il s'agisse de s'aligner en endurance avec, en point d'orgue, les 24 Heures du Mans, ou dans le championnat du monde de F1. Ce dernier est réservé à l'élite des fabricants auto qui y investissent pour se fabriquer ou renforcer une image d'excellence et de savoir-faire. A leurs services marketing ensuite de concrétiser cette implication en ventes. Il faut toutefois souligner que le passage au XXIe siècle a marqué une étape décisive qui a vu l'outil industriel des constructeurs gagner en puissance, avec des moyens de calculs supérieurs à ceux disponibles pour la course lorsqu'il s'agit de développer une nouvelle technologie.
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Cinétique. Pourtant, rien ne remplace le banc d'essai de la compétition. Du fait, surtout, de la rapidité de mise au point qu'elle implique. Là où l'industrie s'accorde du temps pour optimiser un nouveau concept, les ingénieurs de la Formule 1 sont confrontés à des délais incompressibles qui von