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Invasion de start-up: y’a frictions à Frisco

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EcoFuturdossier
publié le 21 octobre 2012 à 19h06

Envolée du nombre de start-up internet et d'ingénieurs informatiques, explosion des loyers et du marché immobilier… Le doute n'est plus permis : «San Francisco est en train de devenir la capitale de la Silicon Valley», a résumé récemment le célèbre investisseur Ron Conway. Google, Salesforce, Twitter et Zynga, qui y avaient déjà pignon sur rue, sont désormais en bonne compagnie. L'an passé, le nombre d'emplois high-tech à San Francisco a explosé de 30%, avec 32 000 postes proposés par 1 600 entreprises, selon le maire de la ville, Ed Lee. Sur la même période, le prix moyen du mètre carré a augmenté de 11,3%, soit la hausse la plus forte de toutes les villes américaines. Les montants des loyers et de l'immobilier à San Francisco surpassent désormais ceux de New York. Depuis son élection en novembre, Ed Lee fait tout pour courtiser les entrepreneurs. Les négociations avec Twitter ont fait grand bruit : la star des réseaux sociaux, qui avait menacé de déserter la ville, a accepté de s'installer dans un quartier déshérité moyennant une exemption de charges sociales sur les stock-options accordées aux nouveaux employés. La mesure a été généralisée à toutes les entreprises du secteur tech après le bras de fer mené fin 2011 par Zynga à l'approche de son entrée en Bourse. Ed Lee argue que le manque à gagner pour la municipalité est largement compensé par l'afflux de nouvelles entreprises. Le dernier-né des réseaux sociaux, Pinterest, a ainsi quitté Palo Alto cet été pour mi