Le gouvernement veut mener des «réformes structurelles d'une ampleur inédite» afin de relancer la compétitivité de la France en termes de coûts de production, mais aussi d'innovation et d'efficacité, a déclaré lundi le ministre de l'Economie Pierre Moscovici. «Nous avons vraiment l'ambition (...) de mettre en place des réformes structurelles d'une ampleur inédite dans ce pays pour répondre aux défis qui sont les nôtres aujourd'hui», a déclaré Pierre Moscovici à l'issue d'une réunion à Matignon de la moitié du gouvernement, consacrée à la compétitivité.
Le gouvernement mettra en place «non pas pas un choc mais une trajectoire de compétitivité à mettre en œuvre dans toute la société française, dans toute l'économie française et pendant toute la durée du quinquennat», a-t-il précisé. Par «choc», Pierre Moscovici faisait allusion à une baisse massive et rapide des charges patronale par le transfert d'une partie d'entre elles sur des impôts, comme la CSG ou la TVA, à laquelle appellent une partie des patrons d'entreprises et des économistes.
Le ministre a insisté lundi sur les aspects de l'avantage concurrentiel qui ne sont pas liés aux coûts de production, tels que la capacité à innover, la qualité du système éducatif, l'efficacité de l'appareil de l'Etat et auxquels la réunion de lundi était consacrée. «Je pense d'abord à tout ce qui est innovation, recherche et développement», a-t-il précisé à ce sujet.
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