Menu
Libération
analyse

Transferts de technologies: le châssis aux trésors

Article réservé aux abonnés
Un volant de voiture de série au rayon X. Sur les côtés, des palettes de changement de vitesses semi automatique, système emprunté à la compétition. (Nick Veasey. Getty images)
publié le 22 octobre 2012 à 8h56

Le carbone coque de choc

L’apport du carbone-kevlar et de ses dérivés a permis de rendre les coques des monoplaces et des prototypes plus légères, tout en étant plus solides, plus rigides et donc plus performantes. Les matériaux composites à base de fibres de carbone ont aussi contribué à l’amélioration de la sécurité en permettant l’adjonction de nombreuses structures déformables sur les voitures. Le but : absorber un maximum d’énergie en cas de choc et protéger les pilotes en limitant les effets dévastateurs des fortes décélérations. L’utilisation des matériaux composites s’est étendue à des éléments qui ont longtemps fait la part belle à l’acier, comme les suspensions, les carters de boîtes de vitesses ou certaines pièces des moteurs. Dans une monoplace, la plupart des accessoires, à l’image du volant ou des pédales, sont en matériaux composites.

Le freinage fait le plein d’énergie

Parmi les multiples champs de recherche explorés par les ingénieurs de l’automobile, la récupération de l’énergie dispersée en chaleur ou en frottements a toujours été une préoccupation majeure. Depuis 2009, la réglementation technique de la F1 a remis au goût du jour un système de récupération de l’énergie cinétique (Srec). Le principe consiste à capter une partie de l’énergie générée pendant la période de freinage pour la transformer en énergie électrique. Celle-ci est stockée dans une petite batterie et restituée à la demande pour disposer d’un gain de puissance pendant quelques secondes. Egalement exploité en endurance, le Srec deviendra obligatoire s