Entre les automates industriels de Hyundai et les humanoïdes en rythme sur le tube Gangnam Style (voir la vidéo), une délégation française s'est invitée au Robotworld de Séoul, salon de la robotique ouvert jeudi dernier. Robots poissons pour piscine, drones de surveillance pour les montagnes : à l'initiative du syndicat Syrobo et d'UbiFrance, dix sociétés de Lyon et de Paris sont venues promouvoir la robotique made in France. Derrière les Etats-Unis et le Japon, la Corée du Sud est un marché prometteur : ici, les robots aspirateurs ont depuis longtemps investi les foyers. Les robots gardiens de prison ou profs d'anglais n'appartiennent plus à la science fiction.
Des robots du pavillon coréen dansent sur Gangnam Style à l'ITU Telecom World 2012 à Dubai.
«En France, on voit les robots comme des ennemis potentiels, pas comme des compagnons», se désole Dominique Sciamma, directeur adjoint du Strate Collège, tandis que des visiteurs coréens s'amusent derrière lui avec une poubelle robotisée. «Il y a comme une peur du Terminator», explique Thomas Faguet, ingénieur chez Awabot, entreprise qui propose des plateformes simplifiées de programmation robotique.
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