Un véritable défilé de robots. Des premières machines hydrauliques de l'Antiquité qui servaient à animer des statues aux drones de l'armée américaine, en passant par les automates du XVIIe siècle, jusqu'aux androïdes «intelligents» imaginés par Isaac Asimov et George Lucas… ils sont presque tous au musée des Arts et Métiers de Paris pour l'exposition «Et l'homme… créa le robot» qui ouvre ses portes demain jusqu'au 3 mars.
L’expo très didactique réunie par l’historien des sciences Girolamo Ramunni présente des «visages» familiers. Ainsi, celui de Nao, le petit robot humanoïde du français Aldebaran Robotics qui sait danser et raconter des histoires. Ou d’Aibo, le chien de compagnie de Sony. Mais aussi des robots de services qui ne prennent pas la peine d’être anthropomorphes : le robot aspirateur Roomba, de l’américain iRobot, vendu à 8 millions d’exemplaires, ou le robot de téléprésence Jazz, de Gostai, un écran monté sur roulettes.
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Puzzles. Présentés également, nombre de robots scientifiques, comme ce Motoman qui fait des puzzles tout seul. Mais aussi industriels : bras articulés qui travaillent déjà par milliers à la chaîne dans nos usines. Ou ces chenillettes et ces sous-marins qui vont là où l'homme ne peut pas aller : dans les centrales nucléaires, à 20 000 lieux sous les mers… et jusque sur Mars.
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