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La Grèce va devoir mener encore 150 réformes

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C'est du moins ce que vont exiger les créanciers internationaux, selon des informations de l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.
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publié le 28 octobre 2012 à 10h17

Les créanciers internationaux de la Grèce vont lui demander de mener à bien encore 150 nouvelles réformes de son économie au bord de la faillite, a rapporté dimanche l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. Citant une version non définitive du rapport des experts de la troïka des créanciers (Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne), le Spiegel précise qu’Athènes aurait deux ans de délai supplémentaire pour mener à bien les réformes qu’on lui a imposées, mais que ce retard coûterait de 30 à 38 milliards d’euros.

La Grèce a mené à bien 60% des réformes qu’on lui avait demandées, selon le rapport cité par l’hebdomadaire. Quelque 20% sont encore en discussion au sein du gouvernement, et les autres restent à programmer. Parmi les réformes supplémentaires figurent un assouplissement des lois sur le licenciement, un changement des règles sur le salaire minimum, et la suppression de certains privilèges professionnels, ajoute le Spiegel.

La Grèce devra convaincre la Troïka

Le rapport suggère également que les créanciers de la Grèce, y compris les autres pays européens, acceptent d’abandonner une partie de leur créance, ce qui reviendrait à faire financer le sauvetage de la Grèce par les contribuables de ces pays. En revanche, la BCE ne peut pas renoncer à ses créances sur la Grèce, car cela reviendrait à un financement de ce pays par la BCE, ce qui est interdit par les traités européens, mais elle s’est dit prête à renoncer à tout bénéfice sur cette dette.

Le rapport envisagerait égalemen