Le gouvernement va créer un gestionnaire d'infrastructures ferroviaires, qui reprendra notamment l'actuel gestionnaire du réseau ferré RFF, et qui sera rattaché à la SNCF «au sein d'un pôle public ferroviaire unifié», a déclaré lundi le ministre des Transports Frédéric Cuvillier.
«Nous voulons ainsi réunir la famille cheminote sous un même toît, afin d'en finir avec les rivalités passées», a déclaré le ministre délégué aux Transports dans un entretien au journal le Monde, à la veille de la présentation officielle des grandes lignes de la réforme ferroviaire.
Frédéric Cuvillier vient ainsi confirmer un schéma dévoilé par la presse, et la victoire morale de la SNCF sur ce dossier où s’opposaient schématiquement deux visions, celle de la SNCF qui préconisait une intégration de l’infrastructure au sein d’une holding commune, et celle de RFF, qui plaidait pour une véritable séparation des deux activités.
Toutefois, Frédéric Cuvillier «s'inscrit en faux» avec l'idée selon laquelle RFF serait le perdant. «Il n'y a ni perdant, ni gagnant. Tout le monde va gagner à ce rapprochement», selon lui.
RFF sera absorbé par le gestionnaire d'infrastructures unifié (GIU), avec «la direction de la circulation ferroviaire, les cheminots de SNCF Infra (les infrastructures dépendant de la SNCF, ndlr), soit au total 50 000 personnes qui réalisent les travaux sur le réseau», détaille le ministre.
«Cet ensemble, une société publique nationale, dont