Le numéro un américain de l’automobile General Motors (GM) annoncé mercredi qu’il supprimerait 2 600 emplois au total en 2012 en Europe, en majorité sous forme de départs en retraite ou de départs négociés, essentiellement en Allemagne, en Grande-Bretagne et en France.
Sur ce total, quelque 2 300 personnes ont déjà quitté la division européenne du groupe depuis le début de l’année, a précisé un porte-parole du groupe, qui a vu son bénéfice du troisième trimestre baisser de 12% sur un an, notamment à cause de lourdes pertes en Europe. GM prévoit de perdre entre 1,5 et 1,8 milliard de dollars dans la région cette année.
Le constructeur n’a pas précisé dans quels pays se situaient ces suppressions de postes mais un porte-parole, James Cain, a noté qu’elles avaient lieu essentiellement en Allemagne, en Grande-Bretagne et en France.
Des suppressions d’emplois supplémentaires interviendront en 2013, a indiqué en outre le directeur de la région Europe, Steve Girsky, lors d’une conférence avec les analystes après la publication des résultats trimestriels du groupe.
«Nous allons également réduire notre troisième équipe de production dans l'usine de Eisenach», en Allemagne, en 2013, et tablons sur «plus de réduction d'effectifs en Europe en fonction de la demande», a-t-il indiqué.
«Ce n'est pas quelque chose de nouveau en interne. Nous en sommes déjà à 2 300 personnes (depuis le début de l'année). Nous préférons faire avant et annoncer après», a ajouté Steve Girs