Soutenir les PME
La France manque de PME exportatrices. Le gouvernement veut que 2% des commandes publiques soient passées aux PME innovantes d’ici à 2020. L’Etat souhaite améliorer leur accès au financement, via la Banque publique d’investissement, la réduction des délais de paiement, etorienter l’épargne vers les entreprises.
Le «choc de compétitivité» préconisé par le rapport Gallois est finalement retenu. L'Etat va donner 20 milliards d'euros aux entreprises. Elles bénéficieront d'une réduction ou d'un crédit d'impôt sur les sociétés, calculé en fonction de leur masse salariale. L'objectif est de diminuer le coût du travail de 6 %.
300 000 C'est le nombre d'emplois que le gouvernement espère créer d'ici à 2017 grâce aux mesures du «Pacte de compétitivité». L'exécutif espère aussi un gain de 1,5 point de croissance, toujours d'ici cinq ans.
Pas de contreparties
Le «donnant donnant» cher à Montebourg a été écarté. Aucune contrainte n'est imposée en échange des 20 milliards. Mais leur utilisation sera surveillée par les comités d'entreprise et, au niveau national, par un «comité de suivi».
Les salariés représentés
Le projet du gouvernement prévoit que les salariés auront deux représentants dans les conseils d'administration des grandes entreprises. Il s'agit d'associer les salariés «à la stratégie de l'entreprise». Mais la mesure est plus timide que le rapport Gallois, qui plaidait pour quatre administrateurs salariés.
Promouvoir l’innovation
Le crédit d’impôt recherche sera sanctuarisé. Le gouvernement veut amél