La marinière est à la mode. Pour promouvoir le made in France, mais aussi pour explorer la mer. De nombreux secteurs industriels prennent désormais le large pour accéder à de nouvelles matières premières. Les assises organisées les 20 et 21 novembre à Bayonne parlent même «d'économie de la mer». «Elle offre de formidables opportunités de croissance, d'autant que nous avons des champions français dans chacun des secteurs de l'économie maritime», exposait Gil Sandillon, du cabinet d'audit PricewaterhouseCoopers, en ouverture de l'édition 2011 de ces assises, à Dunkerque. Pour ce consultant, le navire amiral de cette croissance reste l'énergie.
Curieux paradoxe : on en produira de plus en plus… là où il n’y a personne pour la consommer. Les mers recèlent en effet d’immenses gisements d’énergie : pétrole, gaz, vent, courants, houle, marées, différences de température, de salinité… C’est à la fois un inconvénient, puisqu’il faut ramener cette énergie à terre, mais aussi un avantage, puisqu’il n’y a personne pour se plaindre que la centrale ou l’éolienne du coin lui masque la vue.
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Fossiles. La France possède la deuxième zone économique exclusive (ZEE) du monde, cet espace maritime sur lequel un Etat côtier est souverain pour exp