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Pas d'accord sur la Grèce, la «stabilité de la zone euro menacée»

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Le Premier ministre grec Antonis Samaras insiste sur la nécessité pour les bailleurs de fonds et les partenaires d'Athènes de s'entendre, alors que les négociations ont échoué dans la nuit.
Le Premier ministre grec Antonis Samaras, le 11 novembre au Parlement d'Athènes. (Photo Louisa Gouliamaki. AFP)
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publié le 21 novembre 2012 à 8h36

Le Premier ministre grec, Antonis Samaras, a mis en garde les partenaires et bailleurs de fonds du pays contre le risque d’une déstabilisation de la zone euro, en réagissant mercredi à leur échec à s’entendre dans la nuit sur les moyens d’aider la Grèce.

«Nos partenaires et le FMI ont le devoir de faire ce qu'ils ont assumé, ce n'est pas seulement l'avenir de notre pays mais la stabilité de toute la zone euro qui dépend du succès de la conclusion de cet effort ces prochains jours», a déclaré Antonis Samaras dans un communiqué. La Grèce attendait de ses partenaires, qui ont finalement renvoyé une décision à lundi, sa remise sous perfusion financière et un règlement de son surendettement.

«Les éventuelles difficultés techniques compliquant le règlement technique (du problème, NDLR) n'excusent aucun retard ni insuffisance», alors que la Grèce a de son côté «fait ce qu'elle devait et à quoi elle s'était engagée», a insisté le Premier ministre.

Faute d’entente sur les moyens d’assurer à terme la solvabilité du pays, la zone euro a échoué dans la nuit de mardi à mercredi à trouver un accord ouvrant la voie au déblocage de nouvelles tranches des prêts UE-FMI gelés depuis juin, menaçant la Grèce, dont les caisses sont à sec et qui s’enfonce dans la dépression, d’une cessation de paiement. Une nouvelle réunion des ministres des Finances de la zone euro et du FMI est prévue lundi.

Le pays attend le versement de jusqu'à 44 milliards d’euros, des solutions pour ré