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Florange : ArcelorMittal refuse de tout vendre

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Les ministres Michel Sapin et Arnaud Montebourg avaient souhaité une cession de l'ensemble des installations sidérurgiques du site, quitte à ce que l'Etat en assume temporairement la propriété.
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publié le 23 novembre 2012 à 8h16
(mis à jour le 23 novembre 2012 à 13h08)

Le groupe ArcelorMittal a mis vendredi en jeu ses 20 000 salariés français dans son bras de fer avec le gouvernement, affirmant que le contraindre à vendre l'intégralité du site de Florange, comme le lui demande l'exécutif, «mettrait en péril» ses activités dans l'Hexagone. Vendre tout le site mosellan de Florange «mettrait en péril la viabilité du reste des activités d'ArcelorMittal en France où le groupe emploie 20 000 salariés», selon un communiqué.

Le groupe oppose ainsi une fin de non-recevoir à la requête du gouvernement français de céder les installations de traitement de l'acier (aval), soulignant que «toutes les activités aval du site de Florange sont intégrées au reste des activités du Groupe en France et en Europe».

Vendredi matin, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, et son collègue du Travail Michel Sapin avaient demandé au groupe «de prendre ses responsabilités et d'accepter d'envisager un processus de cession de l'ensemble du site» pour intéresser des repreneurs.

Les sites «ne peuvent fonctionner isolés»

Le 1er octobre, ArcelorMittal avait annoncé sa volonté de fermer la filière liquide (la production d’acier brut à partir de minerai de fer et de charbon). Il avait alors laissé 60 jours au gouvernement pour trouver un repreneur pour les installations qu’il ne souhaitait plus exploiter, un délai qui expire à la fin de la semaine prochaine. Il souhaitait en revanche conserver les autres installations, notamment le laminoir à chaud (transformation des