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Fin de récré

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publié le 25 novembre 2012 à 19h07

Il va falloir s'habituer à voir ce nouveau sigle sur nos écrans tactiles : la «4G», pour norme de téléphonie mobile de quatrième génération, arrive lentement (un comble pour cette promesse d'Internet nomade à grande vitesse), mais sûrement dans nos smartphones, tablettes et autres terminaux numériques. «Enfin !» clameront les «geeks» accros à la révolution technologique permanente. «La 4G pour quoi faire et surtout à quel prix ?» se demanderont tous les autres. Plaçons-nous - pour une fois - du côté de cet abonné lambda qui n'entend rien aux acronymes technoïdes, mais surveille d'un œil inquiet sa facture. Sur le papier, la 4G va faire entrer l'Internet dans l'ère de la grande vitesse jusque-là réservée à la fibre à domicile : elle offrira des débits dix fois plus rapides que l'actuelle 3G+. Les smartphones et tablettes conçus pour la nouvelle norme permettront, entre autres, de télécharger des films en quelques minutes, de regarder des programmes de télévision en haute de définition, de jouer en réseau, de téléphoner en visiophonie… Autant de nouveaux usages mobiles jusque-là cantonnés à ce bon vieux PC de bureau. Mais les premiers opérateurs à se lancer - SFR et Orange - se gardent bien de survendre leur Internet mobile «TGV». Car ils commencent tout juste à déployer leurs réseaux 4G, ville par ville. Les futurs usagers de cette nouvelle autoroute mobile ne doivent pas espérer un semblant de couverture nationale avant 2015. Mais, en attendant, ils devront