Après les 556 suppressions de postes actées cet été chez Bouygues Telecom, c’est au tour de SFR d’entrer dans le vif des coupes sociales qui se multiplient dans le paysage mobile français, près d’un an après l’arrivée de Free Mobile. Le deuxième opérateur télécom français doit détailler mercredi le plan de départs volontaires décidé dans le cadre d’une vaste réorganisation.
«Frugalité». Le chiffre évoqué en juillet prévoyait la suppression de 2 000 emplois mais, selon l'Unsa, il pourrait finalement être moindre : «Les rumeurs qui circulent évoquent 1 100 départs bruts et la création de 300 postes, rapporte Vanessa Jereb, déléguée syndicale. Nous serons très vigilants sur la réalité du volontariat, quand l'alternative est de déménager à l'autre bout de la France, et très méfiants sur les créations de postes qui risquent bien de ne pas être effectives, comme lors du dernier plan de départ, en 2008, quand seulement 100 postes sur les 400 promis avaient été créés.»
Selon la Tribune, le plan de restructuration de la filiale de Vivendi viserait à recentrer les canaux de vente sur le Web, avec de nombreux reclassements à la clé. Ancien directeur des ressources humaines de Vivendi, le nouveau PDG de SFR, Stéphane Roussel, aurait parlé d'une «frugalité» nécessaire, afin de «faire mieux avec moins».
Ce plan, qui devrait se traduire par des coupes drastiques dans l’encadrement intermédiaire et toucher les bou