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Libération
Portrait

Laurent Berger, cédétiste en CDI

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Le syndicaliste, originaire de Loire-Atlantique, a intégré la CFDT dès ses années de fac.
publié le 28 novembre 2012 à 23h43

A 44 ans, Laurent Berger a déjà derrière lui une vraie carrière… de militant. Fils d’un soudeur des chantiers navals de Saint-Nazaire (lui-même adhérent à la CFTC, ancêtre de la CFDT), le nouveau secrétaire général de la confédération réformiste a occupé, dès l’âge de 23 ans, le poste de responsable de la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne) à Paris. Interrompant ainsi ses études d’histoire pour la première d’une longue série de responsabilités syndicales.

Jovial. Après deux ans de JOC et six mois de chômage, il intègre, à son retour au pays, une association d'insertion, où il commence à s'investir syndicalement. A la CFDT, évidemment, dont il a la carte depuis ses années de pion. Repéré par des cadres régionaux du syndicat, il deviendra rapidement responsable de l'Union locale CFDT de Saint-Nazaire, puis, en 2003, secrétaire général de l'Union régionale Pays-de-la-Loire. Avant d'être appelé, en 2009, à la commission exécutive (la direction resserrée) de la confédération. Marié (sa femme, rencontrée il y a vingt ans à la JOC, est prof d'histoire-géo), père de trois enfants, l'homme, jovial et dynamique, a le contact plutôt facile.

Rompu à la culture cédétiste, il prend aujourd'hui la tête d'une organisation apaisée. Fini les années noires qui ont suivi la réforme des retraites de 2003, où la CFDT a perdu plusieurs milliers d'adhérents en désaccord avec le