La Libyan investment authority (LIA) a signé une lettre de confidentialité avec Petroplus concernant la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime), alors qu'il avait démenti lundi s'intéresser à cette entreprise, a indiqué à l'AFP le ministère du Redressement productif.
«Le fonds libyen a signé un accord de confidentialité avec Petroplus», a-t-on simplement déclaré, sans autre précision. Selon l'Intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC, cette lettre a été signée mardi matin avec les administrateurs judiciaires de la raffinerie en liquidation depuis le 16 octobre. «Cela veut simplement dire que les Libyens ont accès, comme une quarantaine d'autres sociétés avant eux, aux données industrielles et économiques de l'entreprise», a précisé Yvon Scornet, son porte-parole.
Ce syndicaliste a ajouté ne pas croire en cette solution. «Ils ne sont pas vraiment intéressés et cela va retarder de deux ou trois mois l'issue du dossier alors que nous ne pouvons plus attendre», a-t-il assuré. Au cours d'une réunion à Matignon avec les parties prenantes et des représentants de plusieurs ministères, l'intersyndicale a plaidé mardi soir pour une cession à un repreneur début décembre. Si une telle issue n'était pas possible, elle demande au gouvernement d'obliger Shell, l'ancien propriétaire, à reprendre la raffinerie ou de la nationaliser.
Date butoir : 5 février
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