Des fédérations de la métallurgie ont réclamé jeudi que «soit rapidement connue la position de l'Etat» sur le dossier de Florange, tout en saluant l'hypothèse d'une nationalisation temporaire si ArcelorMittal ne cédait pas sur le périmètre de la cession.
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«Il est important que le ministère du Redressement productif ait travaillé à la construction d'une alternative industrielle sérieuse (...)», dit dans un communiqué la FGMM-CFDT.
Tout en saluant «cet engagement de l'État pour une solution industrielle face à la stratégie d'une multinationale», elle a insisté pour que soit rapidement connue la décision de l'État et demandé «à l'État et aux collectivités territoriales de poursuivre dans cette voie de construction industrielle crédible, notamment si une prise de participation publique se confirme».
La FTM-CGT pour sa part estime que «l'urgence est aux décisions, le gouvernement doit passer aux actes». «Si effectivement les conditions annoncées par M. Montebourg sont réunies, le président de la République ne doit pas céder à la pression des lobby industriels et patronaux» et doit prendre «dès samedi (fin du délai imparti à l'éventuel repreneur) la décision qui s'impose pour le redémarrage de Florange», poursuit la fédération CGT.
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