Ala veille d’un nouveau round de négociation sur la sécurisation de l’emploi, cet après-midi, le patronat a envoyé hier un texte qui fait des concessions aux syndicats, mais ne dit toujours mot de leur revendication principale : un dispositif plus contraignant pour les entreprises en cas de recours aux contrats courts.
De nouveaux droits pour les salariés
Face à la bronca syndicale à la dernière réunion, le 14 novembre, le Medef a avancé sur l'aspect sécurisation de l'emploi, en introduisant notamment la «création de droits rechargeables à l'assurance chômage», dispositif qui «représente un coût substantiel» pour l'Unédic, précise-t-il. Sa création devrait donc s'accompagner «d'une mesure d'équilibre financier, qui pourra par exemple concerner le taux d'indemnisation, en permettant de maintenir le même niveau de droits, mais en travaillant davantage». Autre ouverture, la généralisation de la couverture complémentaire santé pour tous les salariés, à négocier dans les branches, et l'amélioration de «la portabilité de la couverture complémentaire santé pour les demandeurs d'emploi». De même, le compte individuel de formation, évoqué jusque-là en termes d'expérimentation, «doit être universel et transférable quel que soit le parcours du salarié». Le texte instaure également «une période de mobilité volontaire sécurisée» pour un salarié d'une ancienneté minimale de deux ans afin de découvrir un emploi dans une autre entr