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PSA : une restructuration critiquée

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Secafi, cabinet d'expertise mandaté par les salariés pour évaluer la situation du constructeur, estime nécessaire des suppressions de postes, mais pas autant qu'annoncées par PSA.
Sur les dix premiers mois de 2012, PSA a vendu en Algérie plus de 50 000 véhicules, soit 93% de plus que sur la même période en 2011. (Photo Vincent Kessler. Reuters)
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publié le 5 décembre 2012 à 14h55

PSA Peugeot Citroën traverse une mauvaise passe et doit réduire la voilure, reconnaît le cabinet d’expertise Secafi dans ses conclusions sur la restructuration du constructeur français mais il critique l’ampleur des suppressions d’emplois prévues et le manque de clarté stratégique. Secafi, avait été mandaté fin juillet par les représentants des salariés afin d’analyser la situation du premier constructeur automobile français.

Dans ses conclusions, que l’AFP s’est procurées mercredi, Secafi dresse un lourd bilan : PSA souffre particulièrement de la baisse du marché automobile européen, dont il dépend énormément et d’une capacité de production surdimensionnée par rapport à la demande, d’où le besoin de réduire la voilure.

Mais Secafi pointe du doigt l’ampleur des suppressions d’emplois annoncées par le groupe. PSA les avait chiffrées en juillet à 8 000, ce qui comprend la fermeture de son site d’Aulnay-sous-Bois, en région parisienne, et une forte baisse d’activité à Rennes.

Mais en fait, 9 898 emplois sont concernés en 2012, hors départs naturels, par deux procédures successives : un plan de départs volontaires étalé du 1er janvier au 25 juillet et le nouveau plan, a calculé le cabinet d’expertise.

Il critique le flou entourant ces chiffres et des procédures «c