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Mittal veut rassurer les salariés d'Arcelor

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Le chef d'entreprise assure n'avoir pas cru à la «menace» d'une nationalisation forcée.
Le patron d'ArcelorMittal Lakshmi Mittal, le 13 mai 2008 au Luxembourg (Photo Frederick Florin. AFP)
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publié le 7 décembre 2012 à 14h02

Le patron d'ArcelorMittal, Lakshmi Mittal, assure à ses salariés, dans un courrier diffusé en interne où il s'explique sur l'accord trouvé avec le gouvernement français, que son entreprise «tient ses engagements» et indique n'avoir pas cru à la menace de nationalisation.

«Nous continuerons à produire des aciers de la plus haute qualité en France, et nous travaillerons pour montrer à nos parties prenantes en France que nous sommes une entreprise qui tient ses engagements», assure le magnat de l'acier, dans ce courrier daté de jeudi, cité par Europe 1 et que l'AFP s'est procuré.

Interrogé sur le non respect des engagements passés lors de la fusion d'Arcelor et de Mittal Steel en 2006, qui prévoyaient le maintien des hauts fourneaux de Florange, Lakshmi Mittal affirme qu'il est «inexact de dire que la société n'a pas respecté ses engagements», faisant valoir une demande d'acier «insuffisante».

Concernant la nationalisation de l'ensemble du site de Florange brandie par le gouvernement français au cours des tractations, Lakshmi Mittal dénonce «le langage anti-commercial» du gouvernement et indique qu'il était «confiant» que ce dernier ne prendrait pas la voie d'une «nationalisation forcée». Cette option «aurait aurait été préjudiciable pour ArcelorMittal» qui emploie 20 000 personne