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Pôle de compétitivité: des start-up en manque de concentration

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EcoFuturdossier
publié le 9 décembre 2012 à 19h06

Une petite Silicon Valley en pleine ZAC Paris Rive gauche ? C'est le rêve de Fleur Pellerin. «Mon projet est de créer un quartier numérique à Paris pour attirer les entrepreneurs et les faire travailler en collaboration avec les laboratoires et les universités», a expliqué, lors de la 9e édition de la conférence LeWeb, à Paris, la semaine dernière, la ministre déléguée aux PME, à l'Innovation et à l'Economie numérique. Ce cluster, qui regrouperait une partie des 2 000 startupers de la capitale sur le modèle californien ou de la Tech City londonienne, est la nouvelle priorité du gouvernement en matière de pôles de compétitivité.

«Saupoudrage». Bercy était attendu sur ce sujet après une rencontre à huis clos avec 70 représentants de structures locales. Mais le ministère de l'Economie s'est borné a rappelé que ces pôles de compétitivité nés en 2005 «doivent s'organiser pour mieux convertir leurs projets de R & D en programmes industriels et devenir de véritables usines d'avenir».

Justement, l'Institut de l'entreprise vient de publier trois propositions pour des «Silicon Valley à la française», aussi ambitieuses en matière de financement que de structures. L'idée est de «mettre fin à la logique du saupoudrage» qui dilue les enveloppes. Car 62 structures hyperspécialisées au budget moyen de 1,09 million d'euros se partagent 50% du financement global. Pour l'Institut de l'entreprise, il vaudrait mieux que l'Etat ne subventi