Le nouveau secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a déclaré ce lundi que sa centrale ne s’associerait pas à la marche de solidarité proposée par Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) en soutien aux salariés d’ArcelorMittal.
Interrogé sur Europe 1, Laurent Berger a répondu : «Non, la préoccupation aujourd'hui de la CFDT à Florange, c'est la mise en œuvre de ce que le gouvernement a arraché à Mittal en termes d'accord.»
«Tout le monde sait que la confiance à Mittal doit être limitée», «l'intérêt c'est que les engagements soient tenus ; pour ça, la CFDT a obtenu une commission tripartite et c'est dans cette commission qu'il faudra faire en sorte que les engagement soient tenus», a-t-il poursuivi. Selon le leader cédétiste, «il faut aussi qu'un vrai dialogue social se mette en place, ce qui n'est pas le cas depuis dix-huit mois. Depuis dix-huit mois, les salariés sont ballottés sans avoir d'interlocuteur».
Laurent Berger a nié toute divergence avec le représentant CFDT de Florange, Edouard Martin : «Il n'y a pas de différence entre Edouard Martin et Laurent Berger, c'est juste que nous ne sommes pas à la même place. Ça fait dix-huit mois qu'Edouard Martin est ballotté entre non-réponses et douches froides.»
Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a proposé samedi d'organiser une marche de solidarité avec les ouvriers d'ArcelorMittal, pour venir à leur «rescousse» dans ce bras de fer qui «oppose la France à la fin