Le nouveau secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a affirmé ce mardi que la solution retenue pour le site d'ArcelorMittal de Florange, en Moselle, «est acceptable». Et désormais le combat de toute la CFDT «est que cet accord soit respecté».
«La nationalisation n'a pas été possible, mais cela a quand même pesé pour sortir du bras de fer avec Mittal. Une autre solution a été retenue, elle est acceptable pour la CFDT», a affirmé Laurent Berger, dans une interview au Parisien.
«Dorénavant, le combat de toute la CFDT, c'est que cet accord soit respecté», a affirmé Laurent Berger en rappelant les «engagements» pris par Mittal. Selon lui, «il n'est pas question d'arrêter le conflit, mais il faut savoir rentrer dans la phase où l'on contraint le patron à tenir sa parole. Nous allons continuer l'action syndicale pour vérifier que les trois engagements vont être tenus».
«Edouard Martin», délégué de la CFDT, «ou l'un des camarades vont faire ce travail dans la commission de suivi», et «ce n'est pas du tout la fin de l'histoire», a insisté Laurent Berger qui a travaillé en coulisse avec les syndicalistes CFDT de Florange.