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Areva maintient son objectif de 10 commandes d'EPR d'ici fin 2016

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L'important surcoût sur le site de Flamanville ne décourage pas le géant français du nucléaire, qui espère remporter des appels d'offres à l'international.
Luc Oursel, préisdent du directoire d'Areva, pose le 13 décembre 2011 à Paris. (Photo Eric Piermont. AFP)
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publié le 13 décembre 2012 à 12h14

Le président du directoire du géant français du nucléraire Areva, Luc Oursel, a confirmé jeudi l'objectif de décrocher 10 commandes pour son réacteur EPR d'ici fin 2016, malgré le nouveau surcoût de 2 milliards d'euros du chantier de l'EPR à Flamanville (Manche).

«Il y a un marché, il y a beaucoup d'appels d'offres et nous pensons que nous avons beaucoup d'avantages à faire valoir», a déclaré Luc Oursel lors d'un point presse, confirmant un objectif formulé un an auparavant par son groupe, malgré la catastrophe de Fukushima intervenue au Japon. Areva n'a vendu pour le moment que quatre réacteurs de type EPR dans le monde, les dernières commandes remontant à 2007.

Il s’agit des réacteurs d’Olkiluoto 3 en Finlande, Flamanville 3 en France, et Taishan 1 et 2 en Chine. Le groupe nucléaire avait échoué fin 2009 à remporter un appel d’offres majeur pour quatre réacteurs à Abou Dhabi.

Luc Oursel a rappelé qu’Areva est engagé dans des négociations ou appels d’offres en cours portant sur deux réacteurs en Grande-Bretagne, deux autres en Chine, deux en Inde, deux supplémentaires en Finlande. Le groupe a par ailleurs fait appel de son élimination dans un appel d’offres pour d