La CGT et FO d'ArcelorMittal ont claqué jeudi la porte du comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire consacré à l'accord entre le groupe sidérurgiste et le gouvernement, afin de manifester leur rejet «catégorique» de cet accord.
FO «ne reconnaît pas la légitimité de l'accord», a déclaré en sortant Norbert Cima, tandis que Philippe Verbeke (CGT) a dit «le dénoncer catégoriquement». Philippe Verbeke a dénoncé un «accord qui entérine l'arrêt de la filière liquide et impacte d'autres sites, comme celui de Basse-Indre» (Loire-Atlantique) et a appelé le gouvernement à «rouvrir le dossier car les destructions d'outil et d'emplois menées par Mittal vont continuer».
La CGT, premier syndicat du groupe sidérurgiste, a appelé «les salariés partout sur les sites en France à la mobilisation dans l'unité syndicale». Philippe Verbeke a souhaité que «Lakshmi Mittal ait le courage de venir voir les salariés».
De son côté, Sylvie Victoire-Mendoza, secrétaire FO du CE de Basse-Indre, a expliqué que «la direction avait refusé de donner l'accord entre Mittal et le gouvernement».
«Mittal et le gouvernement voudraient qu'on les suive sur un accord qui fragilise l'ensemble des sites. Est-ce qu'il a été vraiment signé cet accord?» s'est demandé Norbert Cima pour FO.
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