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En 2025, la voiture aura le permis de conduire

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Entre Volvo, Audi, General Motors et consorts, c’est la course au véhicule sans conducteur.
publié le 16 décembre 2012 à 19h06

La scène se déroule sur un circuit de la Silicon Valley, lors du Big Science Summit organisé par le magazine américain The Atlantic, le 30 octobre. Une Audi TTS, transformée en voiture sans conducteur par le centre de recherche automobile de l'université de Stanford (Californie), défie en course un pilote professionnel. Ses courbes sont quasi parfaites, le compteur grimpe à 185 km/h… mais la machine ne bat pas l'homme au volant (voir la vidéo). Pas encore. Quand cela arrivera, la voiture autonome sera peut-être déjà installée dans notre quotidien. L'Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens (IEEE) prédit qu'elle représentera 75% des véhicules en circulation aux Etats-Unis en 2040. Et les grands noms de l'automobile multiplient les projets pour, prototypes à l'appui, se positionner sur ce futur marché.

Convois. Volvo a récemment annoncé la commercialisation, dès 2014, d'un véhicule semi-autonome capable, dans un embouteillage, d'accélérer, freiner et tourner à la place du conducteur, lui permettant ainsi de faire autre chose. Le constructeur suédois juge aussi possible pour la fin de la décennie l'arrivée de «convois autoroutiers» - une file de voitures autonomes communiquant entre elles pour synchroniser leur déplacement. Un test, avec quatre véhicules sans conducteur se suivant à 90 km/h, a été mené avec succès. «Nous avons été agréablement surpris par l'intérêt que suscite cette technologie», s'enthousiasme-t-on chez Volvo. Av