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L'UFC-Que Choisir dénonce «l'imposture» des assurances de téléphones portables

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L'association de consommateurs pointe les coûts élevés, les faibles remboursements et les conditions de souscription.
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publié le 18 décembre 2012 à 13h27
(mis à jour le 18 décembre 2012 à 17h56)

L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a vivement mis en cause mardi les assurances des téléphones portables, accusées d'être souvent chères, souscrites dans des conditions d'information insatisfaisantes et offrant des garanties très limitées. «Il est temps de dénoncer ce qui paraît être une véritable imposture», a déclaré le président de l'association, Alain Bazot, pointant un service dont «l'utilité apparaît fortement douteuse».

L'UFC évalue à 432 millions d'euros par an le chiffre d'affaires de l'assurance des mobiles, alors que le montant d'indemnisation atteint 77 millions, ce qui induit une rentabilité incomparablement supérieure à la plupart des autres grands marchés de l'assurance dommage (automobile et habitation). L'association rappelle que ce sont d'abord les distributeurs (notamment les opérateurs) et les courtiers en assurance qui captent ces marges, les assureurs s'en tirant, eux, «nettement moins bien».

L’UFC a réalisé une étude sur 8 contrats, proposés par les trois grands opérateurs (Orange, SFR et Bouygues Telecom mais pas Free qui n’en commercialise pas), mais aussi Carrefour, Phone House, La Poste, la Fnac et LCL. L’association relève d’abord le coût élevé de ces assurances, qui représente, en moyenne et selon elle, au moins 8% du prix du téléphone pour la prime annuelle. Un coût d’autant plus important, selon l’UFC, qui ne diminue pas alors que le téléphone perd lui rapidement de sa valeur avec les année