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Montebourg défend l'outil de la nationalisation temporaire

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Dans un entretien au «Monde», le ministre assure que cette issue, finalement rejetée dans le cas de Florange, reste une «solution d'avenir».
Arnaud Montebourg en compagnie de François Hollande, le 17 décembre lors d'une visite d'usine à Château-Renault. (Photo Philippe Wojazer. Reuters)
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publié le 18 décembre 2012 à 12h40
(mis à jour le 18 décembre 2012 à 13h56)

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, revient, dans Le Monde, sur l'épisode Florange, pour la première fois depuis l'accord entre le gouvernement et ArcelorMittal, persistant à prendre le contre-pied de son Premier ministre sur la question de la «nationalisation temporaire». Après une abstinence médiatique quasi complète depuis le 30 novembre, date de l'accord entre le gouvernement et ArcelorMittal, Arnaud Montebourg reprend son discours là où il l'avait arrêté : «la nationalisation temporaire est une solution d'avenir» et cette «arme» est toujours «sur la table, et durablement», clame-t-il.

«C'est l'arme qu'utilisent tous les Etats, y compris les plus libéraux, qui refusent de se laisser lier les mains par des multinationales dont les décisions sont prises au détriment des outils industriels», poursuit le ministre qui souhaitait y recourir dans le dossier Florange (Moselle). ArcelorMittal et le gouvernement ont mené des négociations pendant deux mois sur l'avenir de ce site sidérurgique, lors desquelles Arnaud Montebourg a brandi la menace d'une nationalisation temporaire si le géant de l'acier n'acceptait pas de céder le site dans son entier, et non les seuls hauts-fournea