Le surplace continue pour l’économie française . Il devrait se prolonger jusqu’à l’été 2013, selon la dernière note de conjoncture de l’Insee parue hier soir et intitulée «Toujours pas d’élan». Seule consolation : la France échapperait à la récession.

Un nouveau fléchissement au dernier trimestre

Il y a un mois, le ministre de l’économie, Pierre Moscovici, se félicitait du frémissement de la croissance française au troisième trimestre, avec un + 0,2% d’autant plus inattendu que l’Insee anticipait une croissance zéro et la Banque de France un recul de l’activité. Après un premier trimestre 2012 de stagnation du PIB et un deuxième trimestre revu et corrigé à - 0,1%, la France évitait le retour de la récession, à la différence de la zone euro. Un répit de courte durée puisque le PIB français devrait à nouveau reculer de 0,2% au quatrième trimestre.

Après le très léger redémarrage de la production manufacturière et de bons résultats à l'export (merci Airbus) au troisième trimestre, la rechute de l'activité s'expliquerait, d'après le chef du département de la conjoncture de l'Insee, Cédric Audenis, par un «contrecoup de ce rebond». «Il faut relativiser ces petits à-coups, poursuit-il. La France est à l'arrêt depuis fin 2011 et ça continue, il n'y a ni plongeon ni reprise.»L'Hexagone devrait voir son PIB progresser d'un insignifiant 0,1% cette année.

Aucune éclaircie en vue pour le début 2013

Avec une prévision de 0,1% de croissance a