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L'usine Motorola de Toulouse risque de fermer

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Google, dont Motorola est désormais la filiale en téléphonie mobile, entend en réduire fortement les effectifs dans le monde, dont les 170 employés du site toulousain.
Le stand Motorola au salon CES de Las Vegas, en janvier 2011. (Photo Steve Marcus. Reuters)
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publié le 24 décembre 2012 à 14h35
(mis à jour le 24 décembre 2012 à 15h02)

Motorola Mobility, filiale de téléphones portables du géant américain Google, pourrait fermer son site de Toulouse où travaillent 170 personnes, a-t-on appris lundi auprès de la direction de Motorola Mobility France. Le personnel toulousain serait ainsi victime du projet de la maison mère Google de supprimer plusieurs milliers d’emplois chez Motorola dans le monde.

Direction et représentants du personnel toulousain ont entamé les discussions sur «un éventuel projet de fermeture» la semaine passée, a déclaré une porte-parole de la direction. «Mais rien n'a été décidé», les partenaires sociaux n'en sont qu'au début de la procédure d'information et de consultation du personnel, a-t-elle souligné. Le quotidien régional La Dépêche du Midi parlait, lui, de la fermeture du site comme d'une affaire entendue et évoquait même l'échéance du printemps. Aucun représentant du personnel n'a pu être joint. Le site est actuellement fermé pour les fêtes. Les discussions entre partenaires sociaux reprendront en janvier.

Le site toulousain de Motorola est spécialisé dans la recherche et le développement en matière de téléphonie mobile et de tablettes. Motorola Mobility France emploie sur son second site de Saclay (Essonne), en Région parisienne, une cinquantaine de personnes qui travaillent sur la téléphonie mobile et les boîtiers internet.

Le géant de l’internet Google avait racheté le fabricant américain en mai pour 12,9 milliards de dollars. L’opération était essentie