A poils, à plumes ou à duvet, des animaux domestiques ou sauvages s’immiscent dans un lieu jusqu’alors défendu : l’entreprise. Drôle d’idée censée contribuer au développement durable, au bien-être des salariés, voire à des gains de productivité !
La mode est, par exemple, à la protection des abeilles, espèce en voie de disparition. A Paris, l'agence de communication web BetC a ainsi installé ruches et pots de fleurs sur son toit. De nombreuses PME et TPE accueillent ces insectes : l'entretien d'une ruche coûte 25 euros par mois minimum. Mais souvent bien plus car il faut payer les services d'un apiculteur professionnel et former les salariés.
Côté jardins, les ruminants remplacent les tondeuses bruyantes et polluantes. Google est à l'origine de cette fantaisie. En 2009, la multinationale a embauché 200 chèvres pour brouter les terrains de son campus en Californie, région où les incendies de broussailles sont fréquents. L'année dernière, la police de l'Essonne a investi dans un troupeau de boucs. Des initiatives saluées lors des rencontres de l'éco-pastoralisme organisée en mars.
Plus pragmatique, l’entreprise de céréales Sica Atlantique accueille un couple de faucons pèlerins sur son site. L’utilité est réelle : ces oiseaux sauvages font fuir les pigeons grignoteurs des précieuses graines.
Dans les entreprises amies