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Dans 3 ans, les docteurs seront portables

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Les applications pour smartphones de télémédecine et d’autodiagnostic sont en plein boom.
(Beb-Deum)
publié le 13 janvier 2013 à 19h06

Fini les check-up réguliers, les consultations coûteuses et les longues files d’attente chez le médecin ? Dans quelques années, deux ou trois peut-être, on pourra diagnostiquer soi-même sa pathologie, de la pneumonie au diabète, sans bouger de son canapé. Il suffira de pianoter sur son téléphone, ou autre terminal numérique mobile, branché à de petits appareils de télémédecine.

La révolution est déjà en marche : les 900 millions de smartphones vendus dans le monde sont autant de bras connectés pour Hippocrate en herbe. Et, en 2013, les ventes d’applications «médicales» représenteront 1,3 milliard de dollars (1 milliard d’euros) contre 718 millions en 2011, d’après le cabinet allemand Research2guidance.

Haleine. Aujourd'hui, les applis les plus répandues ciblent le paramédical. Elles permettent aux utilisateurs de suivre leur programme de sport quotidien, le nombre de calories avalées ou encore le rythme de sommeil. Mais des logiciels plus «scientifiques» sont en cours de développement. La société californienne Scanadu conçoit un capteur portatif qui se place sur la tempe du patient pour détecter ses signes vitaux, dont le rythme cardiaque, respiratoire, l'oxygénation du sang ou la température. Relié à un smartphone en wi-fi, il transmet en direct les données. Sortie prévue en fin d'année aux Etats-Unis.

En parallèle, Scanadu imagine des tests moléculaires jetables pour repérer angines et infections des voies respiratoires. Le principe est simple : le patient me