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Le redressement, ultime espoir pour Virgin

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Social. Le tribunal de commerce a évité la liquidation de l’enseigne, hier. Reste à trouver un repreneur.
publié le 14 janvier 2013 à 21h56

Les salariés de Virgin ont accueilli avec soulagement, hier, la décision du tribunal de commerce de Paris de placer l'enseigne en redressement judiciaire. «La bonne nouvelle, c'est que le tribunal a choisi le redressement judiciaire et non la liquidation, a affirmé à l'issue de l'audience Guy Olharan, porte-parole de l'intersyndicale CFTC, CFE-CGC, CGT, FO et SUD. Mais nous avons peur que les délais de la période d'observation soient extrêmement faibles.»

«Temps perdu». Le tribunal a donné quatre mois au distributeur, jusqu'au 21 mars, afin d'élaborer un plan de redressement des 26 magasins, qui emploient 1 000 salariés en France. «J'espère que d'ici là, il y aura des repreneurs»,a ajouté le syndicaliste. Il a déploré «le temps perdu» par la direction, qui «aurait dû aller plus tôt au tribunal de commerce» et déposer le bilan. «C'est une nouvelle que nous attendions, a indiqué, pour sa part, Christine Mondollot, présidente du directoire de Virgin Megastore. Nous allons travailler avec l'administrateur judiciaire pour explorer différentes pistes. Seuls, nous n'étions pas capables de trouver une solution.»

Vêtus de leurs gilets rouges, une cinquantaine de salariés ont attendu trois heures devant le palais de justice dans le froid. Butler Capital Partners, l'actionnaire principal, (à 74%) était étrillé dans des slogans comme «Butler fossoyeur». «Nous voulons un repreneur qui soit un vrai