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Libération

La Française des jeux revient sur sa décision d'exclure des buralistes «non rentables»

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Sept commerçants de l’Allier s'étaient vu retirer leur agrément par la FDJ, leur chiffre d'affaires étant insuffisants. La fédération est revenue ce jeudi sur cette décision qui avait provoqué la colère du président du conseil général.
Le logo de la Française des jeux (Photo Lionel Bonaventure. AFP)
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publié le 17 janvier 2013 à 17h23

La Française des Jeux est revenue jeudi sur sa décision de retirer leur agrément pour commercialiser ses jeux à sept buralistes de l'Allier, faute de chiffre d'affaires suffisant. «Les courriers reçus par les détaillants ont été envoyés par le réseau commercial local de FdJ sans concertation avec l'ensemble du process de décision de l'entreprise», explique la FdJ dans un communiqué.

La FdJ «rappelle que sa priorité va à son réseau de points de vente de proximité et à son maintien, y compris dans les zones rurales», indique encore la fédération. Sur tout le territoire, la fédération dispose d'un réseau de 35 000 points de vente. En 2012, la FdJ a réalisé un chiffre d'affaire record de 12,1 milliards d'euros.

500 euros de chiffre d’affaire exigés par semaine

La décision première de retirer l'agrément avait provoqué la colère du président communiste du conseil général, Jean-Paul Dufrègne. «Sous prétexte de rentabilité, les territoires ruraux sont une nouvelle fois attaqués, méprisés», avait-il dénoncé, ajoutant qu'il attendait «une réponse du gouvernement» sollicité «depuis plusieurs semaines» à ce sujet.

«C'est une hécatombe. Ils nous disent que notre chiffre d'affaires n'est plus rentable. Ils nous demandent de réaliser au moins 500 euros par semaine, or nous n'en sommes qu'à 180 euros», avait dénoncé l'une des buralistes concernés, Jocelyne Barr