«Presque comme au bon vieux temps», se sont réjouis quelques analystes à la mémoire un peu courte. Ce qui reste certain, c'est que les affaires reprennent pour les banques américaines. Lors d'une semaine où les établissements publient leurs résultats, deux des plus grands noms de Wall Street viennent d'enregistrer d'énormes profits. JP Morgan Chase a atteint un bénéfice net record de 21,3 milliards de dollars (15,9 milliards d'euros) en 2012, avec une hausse de 53% au quatrième trimestre. Quant à Goldman Sachs, banque symbole de toutes les dérives, elle a vu ses résultats plus que doubler, avec un bénéfice net à 7,3 milliards de dollars.
Business. Ces annonces quasi simultanées ont fait souffler un vent d'optimisme sur Wall Street. «Youpi, Goldman Style», s'est même permis un analyste de la firme d'investissement Nomura dans une lettre à ses clients invoquant «la confiance retrouvée». D'autres, plus mesurés, se sont contentés d'y voir des signes «encourageants», en remarquant notamment que les activités au cœur du business de Goldman Sachs et des banques d'affaires - l'investissement et la spéculation sur les marchés - semblaient avoir retrouvé «une certaine force». «Il y a également ces signes qui montrent que le marché du travail et celui de l'immobilier s'améliorent, remarquait hier Paul Zemsky, l'un des dirigeants à New York d'ING Investment Management. C'est positif pour l'économie ainsi que pour