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Libération

Coup de pouce aux opérateurs virtuels

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Télécoms . 4G, low-cost : l’Autorité de la concurrence veut relancer les acteurs dépourvus de réseau.
publié le 21 janvier 2013 à 22h36

L’Autorité de la concurrence vient au secours des Virgin, NRJ, La Poste Mobile… et de la trentaine d’autres opérateurs mobiles virtuels, dits MVNO. Ces opérateurs sans réseau - ils louent à Orange, SFR et Bouygues Télécom leur infrastructure -, sont à la peine depuis l’irruption de Free Mobile et de ses offres à prix cassés. Au point que le gendarme de la concurrence a jugé bon d’intervenir, à leur demande. Dans un avis rendu hier, l’Autorité joue sur deux leviers : faciliter d’une part leur accès au réseau 4G, dit à haut débit, afin qu’ils puissent eux aussi lancer des offres mobiles haut de gamme, et renforcer de l’autre leur attractivité à l’autre bout du marché, sur le segment des offres low-cost.

«Segments». L'Arcep, l'Autorité de régulation des télécoms, leur reconnaît en effet un rôle indispensable : «Ils ont animé le marché et innové en explorant de nouveaux segments.» Virgin Mobile a été le premier à lancer les forfaits SMS illimités et Transatel ceux ciblant les transfrontaliers.

Au lendemain de la condamnation pour entente du trio SFR, Orange et Bouygues - 534 millions d’euros d’amendes -, en décembre 2005, ils avaient pris leur essor, aidés par l’Autorité de la concurrence, qui misait sur une stimulation du trio. Ils ne comptaient alors que 250 000 abonnés et 0,5% de part de marché. Contrat rempli. Mais aujourd’hui, s’ils ne sont pas à l’agonie, leur progression marque le pas. Comme en témoigne le dernier observatoire de l’Arcep. Leur part