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Polémique et incertitudes autour des négociations chez Renault

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Les syndicats accusent la direction de menacer de fermer des sites à défaut de concession sur les salaires. Le constructeur dément,tandis que l'entourage de Montebourg met en garde contre tout «chantage».
Chaîne d'assemblage Renault à Maubeuge, dans le Nord, en octobre 2012. (Philippe Huguen. AFP)
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publié le 22 janvier 2013 à 15h48
(mis à jour le 22 janvier 2013 à 17h48)

Le constructeur automobile Renault a démenti mardi après-midi avoir menacé de fermer deux sites en France en cas d'échec des négociations sur un accord de compétitivité au sein du groupe, comme l'en ont accusé plusieurs représentants syndicaux. «Renault n'a jamais indiqué que "deux sites" pourraient être fermés en cas de non conclusion des négociations en cours sur la performance de ses sites français», écrit le constructeur dans un communiqué.

Reste que le groupe «rappelle que l'objet de ces négociations est, en cas d'accord avec les partenaires sociaux, de ne pas fermer de sites et de ne pas licencier».

Plus tôt dans la journée, les syndicats et la direction du groupe avaient fait état de l'avancée des négociations sur le projet d'accord de compétitivité au sein du groupe. Selon la direction, cet accord, qui prévoit notamment le gel des salaires pour l'année 2013, permettrait aux sites français de Renault de se voir affecter des volumes supplémentaires de production en provenance des partenaires du groupe.

Les syndicats affirmaient de leur côté que les dirigeants avaient brandi la menace d'une fermeture de deux sites en France à défaut d'entente dans les négociations. «La direction nous a prévenus : «Si vous ne signez pas, il se pourrait que deux sites ferment»», a indiqué à l'AFP Laurent Smolnik, délégué central FO, selon qui la direction n'a pas précisé quels sites pourraient être touchés. Les délégués CGT et CFE-CGC ont confirmé ces propos.

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