Coup de théâtre dans l'affaire de la syndicaliste d'Areva retrouvée ligotée à son domicile par sa femme de ménage, le 17 décembre. Maureen Kearney, secrétaire CFDT du comité de groupe européen du leader nucléaire, a été placée en garde à vue, hier, dans le cadre d'une procédure de «dénonciation de crime ou délit imaginaire ayant entraîné de vaines recherches», selon Leparisien.fr. Une procédure justifiée par des «incohérences» dans sa version des faits, selon une source citée par l'AFP, qui rapporte que les enquêteurs la soupçonnent désormais d'avoir inventé son agression.
Couteau. D'après le récit fait par ses proches au lendemain de sa présumée agression, et rapporté par Libération dans son édition du 19 décembre, la syndicaliste expliquait avoir été attaquée à son domicile d'Auffargis (Yvelines) par un ou deux assaillants qui, après le départ de son mari, l'auraient attachée, violentée, puis menacée. «C'est le deuxième avertissement, il n'y en aura pas de troisième», auraient-ils ainsi déclaré, selon son témoignage. Avant de lui graver, à l'aide d'un couteau, un «A» sur l'abdomen.
L’affaire avait été confiée au service de recherche de la gendarmerie de Versailles, qui avait perquisitionné les locaux de la SGN, filiale d’Areva où travaillait la syndicaliste, à Saint-Quentin-en-Yvelines.
«On connaît notre militante, on a confiance en elle et en sa probité, cette histoire ne colle pas du tout avec sa personnalité, a