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Renault : le gouvernement ne veut ni licenciement ni fermetures de sites

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Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, estime qu'il s'agit de «deux lignes rouges» que le constructeur français ne doit pas franchir.
Pierre Moscovici le 9 janvier. (Photo Bertrand Langlois. AFP)
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publié le 23 janvier 2013 à 9h29
(mis à jour le 23 janvier 2013 à 9h37)

Le ministre de l’Economie et des Finances Pierre Moscovici a réaffirmé mercredi l’opposition du gouvernement à tout licenciement ou fermeture de sites en France du constructeur automobile Renault, dont l’Etat est toujours le premier actionnaire, avec 15,01% du capital.

«Ce que nous attendons de Renault, c'est qu'il y ait deux lignes rouges qui ne soient pas franchies : (...) qu'il n'y ait pas de licenciements et, deuxièmement, qu'il n'y ait pas de fermeture de sites», a déclaré le ministre sur BFMTV/RMC, au moment où la direction et les syndicats du groupe sont engagés dans une négociation houleuse sur un accord de compétitivité.

A ce propos, le ministre du Travail Michel Sapin a martelé qu'il ne devait «pas y avoir de chantage dans la négociation» entre direction et syndicats. Les discussions doivent être «loyales» et «tous les moyens ne sont pas bons» pour négocier, a estimé Michel Sapin, sur RTL. Mardi, trois syndicats ont affirmé que la direction du groupe automobile menaçait de fermer deux sites en France si aucun accord de compétitivité n'était trouvé, ce qu'a démenti la direction.

«Je ne suis pas la direction,