A dix minutes à pied du centre de Stockholm, un bel immeuble flambant neuf, cerclé de grandes baies vitrées. C’est ici que les 350 employés suédois de Spotify ont emménagé il y a six mois. En fond sonore, un titre electro de la Swedish House Mafia accueille le visiteur. Sur le mur noir de l’entrée, une réplique du schéma original de l’interface du logiciel dessinée à la main. Aujourd’hui, le logo vert de la société suédoise est connu des internautes du monde entier… Bienvenue au QG du site de «streaming» musical en plein boom : déjà 20 millions d’adeptes, dont 5 millions d’abonnés payants…
Comme son cousin français Deezer, mais en plus branché, Spotify est une alternative à iTunes, la coûteuse boutique d’Apple. Ici, pas de téléchargement d’album ou de chanson à l’unité. On écoute la musique en direct et surtout… à volonté ! Plus de 20 millions de titres sont disponibles en accès gratuit sur son ordinateur personnel… à condition d’accepter des spots de pub tous les deux ou trois titres. Plutôt agaçant. Pour en profiter à plein, il faut s’abonner : un peu moins de 5 euros par mois pour se débarrasser de la réclame invasive et un peu moins de 10 euros pour écouter sur sa tablette ou son smartphone. Soit le prix moyen d’un disque sur iTunes.
«Pirates». La différence, c'est que l'œuvre écoutée n'est pas achetée par l'internaute : comme en radio, elle reste la propriété de la maison de disques qui a signé un accord de diffusion avec Spotify et ne peut donc être stoc