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Vive l’école le mercredi !

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publié le 28 janvier 2013 à 19h06

Et si les vraies réformes n’étaient pas là où on les attendait ? Pendant la campagne, François Hollande avait beaucoup parlé des impôts et des retraites. Il faut se résoudre à l’évidence : il n’y aura sans doute pas de réforme fiscale ambitieuse, ni de réforme systématique des retraites. Par contre, on commence à voir se dessiner des changements d’importance dans des domaines imprévus. Cela n’excuse pas l’inertie fiscalo-sociale, mais c’est toujours bon à prendre. D’abord dans le domaine de la gouvernance démocratique.

Le fait d’accorder des voix délibératives - et non seulement consultatives - pour les représentants des salariés dans les conseils d’administration des grandes sociétés, comme cela se pratique depuis longtemps en Allemagne, sans qu’il soit nécessaire d’avoir la moindre participation au capital (on est donc très loin de la participation gaullienne), est tout sauf anecdotique.

De même, il faut saluer la décision courageuse de donner aux membres extérieurs des conseils d’administration des universités - en particulier les représentants des collectivités territoriales et des entreprises - le pouvoir de choisir le président des établissements. En 2007, la droite avait étrangement improvisé une autogestion intégrale : le choix du président était réservé aux représentants élus des enseignants chercheurs, avec pour conséquence une confusion totale entre le rôle des instances de gestion et celui des instances scientifiques.

Voici maintenant venu le temps des réformes dans