La «marque France» est sur les rails. Une mission de cinq membres a été lancée aujourd'hui pour réfléchir à ce dispositif voulu par le gouvernement, qui doit promouvoir les atouts de l'Hexagone auprès des consommateurs et des investisseurs du monde entier. «La France est un grand pays, mais ne le sait pas, a déclaré devant la presse la ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq. Il est essentiel que tous ceux qui s'implantent à l'étranger véhiculent cette image de marque. Nous ne sommes pas un musée, il faut vanter notre dynamisme, nos technologies de pointe, notre modèle social.»
«Nous devons parler de nous-mêmes avec plaisir, honneur, fierté, patriotisme, a lui aussi insisté le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. De l'auberge aveyronnaise à l'usine de Renault au Brésil, cette marque permettra à chacun de devenir un porte-parole de la France, à l'heure où tous les pays se mettent au 'nation-branding'». C'est-à-dire aux opérations qui, par la grâce du marketing, associent le nom d'un pays à des valeurs positives et à un imaginaire valorisant, pour en faire un argument de vente : de la «qualité allemande» à «l'innovation américaine» en passant par la «technologie japonaise».
Un pubard aux commandes
L'idée avait été lancée par Arnaud Montebourg lui-même en fin d'année dernière, suggérée ensuite par le