Le parquet de Paris a décidé de faire comparaître en correctionnelle l’enquêteur suisse accusé d’avoir espionné l’ex-patronne d’Areva Anne Lauvergeon (1) et son mari, mais pas les responsables du groupe, selon une source judiciaire.
L'enquête préliminaire, ouverte fin 2011, pour vérifier si le couple avait été la cible d'écoutes illégales, a conclu à la seule responsabilité de l'officine suisse Alp Service dirigée par Mario Béro, a précisé cette source confirmant une information du Monde.
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Le dirigeant de cette société suisse d'intelligence économique est poursuivi pour «complicité de violation du secret professionnel» et «recel de violation du secret professionnel» au préjudice d'Olivier Fric, le mari d'Anne Lauvergeon, mais pas au préjudice de l'ex-dirigeante d'Areva. Il est également poursuivi pour les mêmes faits, au préjudice de Ludivine Wouters, la fille d'un ex-cadre d'Areva qui avait été espionnée.
Anne Lauvergeon et son époux Olivier Fric avaient déposé plainte pour faits d’espionnage, en lien avec l’acquisition en 2007 par Areva de la société minière canadienne Uramin. Les deux plaintes déposées, l’une fin