A défaut de pouvoir rivaliser avec les capitales d’Internet que sont San Francisco ou Palo Alto sur la côte Ouest, le petit monde de la high-tech new-yorkaise rêve d’attirer d’autres start-up phares dans le sillage de Tumblr ou Foursquare. A l’approche de l’élection du nouveau maire de la Grosse Pomme, les geeks locaux se mêlent donc de politique, multipliant les initiatives pour peser sur l’élection, en novembre, du successeur de Michael Bloomberg qui dirige la ville depuis douze ans.

Tout récemment, New York Tech Meetup, un groupe fondé en 2010 pour promouvoir les start-up dans la ville, et qui compte 30 000 adhérents, a ainsi annoncé son intention d'élaborer une série de propositions qui seront présentées à tous les candidats à l'élection municipale. Les lobbyistes du Web made in New York prévoient aussi d'organiser des forums durant lesquels les mêmes candidats seront invités à plancher devant la communauté des nouvelles technologies.

«L'idée est que les politiciens comprennent l'impact que peuvent avoir les nouvelles technologies sur l'économie et la société en général, confirme Jessica Lawrence, la directrice exécutive de New York Tech Meetup. Les start-up se multiplient, et il est normal qu' elles aient envie de se faire entendre auprès des élus qui ont le pouvoir décisionnel.»

Cette nouvelle approche a pris forme, selon Jessica Lawrence, après la campagne très active menée, en 2011, par le secteur high-tech contre les lois antipiratages Sopa e