PSA est prêt à rebondir. C’est le message rassurant qu’a martelé hier le patron du constructeur, Philippe Varin, en annonçant les pires résultats de l’histoire du groupe. Peugeot-Citroën a enregistré l’an dernier une perte comptable de 5 milliards d’euros, gonflée par d’énormes dépréciations d’actifs. Mais les performances réelles sont tout aussi inquiétantes. Le résultat opérationnel a plongé dans le rouge, sur fond de baisse du chiffre d’affaires de 5,2%. Surtout, PSA a brûlé 3 milliards d’euros de cash dans l’année, soit 250 millions par mois ! Même s’il a réussi à compenser ces pertes grâce à une augmentation de capital et à la vente des bijoux de famille (siège parisien, filiale logistique Gefco, etc.).
Malgré cette année noire, et un cru 2013 qui sera également difficile, Philippe Varin a confirmé ses objectifs. Et réaffirmé sa promesse de ramener les finances (le cash flow) à l'équilibre d'ici la fin 2014. «Aujourd'hui, les fondations de notre rebond sont posées, a-t-il assuré. Je suis confiant dans l'exécution de nos priorités stratégiques. […] Nous savons où nous voulons aller et nous savons ce que nous devons faire pour y arriver.» La Bourse a bien réagi, l'action PSA clôturant en hausse de 7,29%.
«Stabilité». Le patron de PSA, dont le mandat s'achève en mai, restera aux commandes pour mener son plan de redressement, comme l'ont révélé hier Liberation.fr et Lefigaro.fr. «Le conseil de surveillance de PSA va