Vous pensez que l’Europe de l’innovation est à la traîne ? Que la crise financière va nous maintenir dans une période d’atonie économique pendant des années ? Vous êtes convaincus que vos enfants vivront moins bien que vous-même ? Et bien, l’Europe n’en reste pas moins la plus grande zone économique de la planète, et surtout celle où la richesse est la mieux partagée. L’Europe est aussi première en nombre de prix Nobel et de brevets, en budget total de recherche et développement ou en nombre de docteurs en sciences issus chaque année de l’université. Certes, l’Europe, comme de nombreuses autres régions du monde, souffre de la crise : chômage, travail précaire et, dans certains pays, systèmes sociaux en repli. La réalité, c’est qu’il ne s’agit pas seulement d’une crise, mais plus encore d’un changement d’ère qui implique un changement du rythme des innovations et, plus largement, l’émergence d’une société de la connaissance mue par les technologies de l’information.
Le message doit être entendu fort et clair : les pays qui sont capables d’anticiper cette évolution s’extrairont plus vite et mieux de cette crise. C’est pourquoi il faut arrêter de se morfondre et nous attacher à valoriser les compétences historiques de l’Europe en particulier dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC), qui est de loin le secteur économique qui crée le plus d’emplois. C’est pourquoi, dès maintenant, la Commission européenne lance une coalition pour les compétenc