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Le pari francilien du Furet du Nord, dans les galeries commerciales

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Face aux loyers prohibitifs en centre-ville, l’enseigne mise sur la banlieue pour son expansion hors de sa région.
par Marie Rivier
publié le 17 février 2013 à 19h56

C’est le dernier né du Furet du Nord. La vitrine sur laquelle l’enseigne parie pour séduire une clientèle nationale. Ouvert en octobre 2012, ce magasin est situé dans le centre commercial d’Okabé, au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). De l’autre côté du périphérique, la porte d’Italie et Paris sont à quelques centaines de mètres.

Baies vitrées. Face aux loyers des centres-ville «devenus intouchables», selon Pierre Coursières, président du Furet du Nord, l'enseigne a décidé ici comme à Arcueil (Val-de-Marne) et à Beauvais (Oise) - ouverture prévue pour 2014 - de miser sur la périphérie des gros centres urbains. Coincé au deuxième niveau du centre entre une enseigne de jouets et un magasin de prêt-à-porter, c'est le seul espace de biens culturels des environs.

La façade tout en baies vitrées ne laissent aucun doute aux visiteurs sur ce qu'ils pourront y trouver : des livres, surtout des livres. Malgré ses 1 600 mètres carrés, le magasin est sondé en un coup d'œil. «Nous voulions faire des espaces très lisibles : on voit tous les rayons de l'extérieur grâce à des étagères à hauteur d'épaule. Ça change de certains de nos concurrents», souligne Pierre Coursières. Les zones musique et vidéo ont été reléguées au fond. Elles occupent 15% de l'espace, contre 40% pour le livre. Dans ce nouveau concept, les rayons ont été rééquilibrés au profit de la librairie.

Autre originalité : les étagères et murs consacrés à la papeterie couvrent a