Nous sommes en 2020. En plein désert africain, des populations boivent de l’eau née du vent. Mirage ? Non. Grâce à un système imaginé et mis au point par un entrepreneur français, des éoliennes d’envergure captent la vapeur d’eau qui se trouve dans l’atmosphère, et chacune d’elles produit une moyenne de 1 000 litres d’eau en vingt-quatre heures. Le principe : mues par les courants aériens, les pales activent une turbine qui aspire l’air. L’effet né de la condensation, couplé à un compresseur de refroidissement, produit de l’eau, laquelle est récupérée et filtrée pour devenir potable.
Frigos. C'est un simple bricoleur qui est l'auteur de cette invention. En 1995, Marc Parent, alors âgé de 30 ans, s'ennuie dans une entreprise de réparation de frigos à Saint-Barth. «Je suis quelqu'un qui cherche le mouton à cinq pattes. A l'école, que j'ai quittée en troisième, ce qui ne me plaisait pas, c'était d'aller dans les chemins balisés.» Aux Antilles, il récupère l'eau qui s'échappe de sa climatisation. Lui vient ainsi l'idée d'un système frigorifique couplé à une hélice qui, par condensation de l'air, produirait de l'eau (voir la vidéo).
De retour dans l'Hexagone, Marc Parent brevète son invention en 2000. Son premier prototype naît en 2002. «Je l'ai bricolé tout seul, il faisait 2 mètres de diamètre.» Il dépose un deuxième brevet en 2005. En 2008, après trois autres prototypes, et avec 70 000 euros en poche, il fonde une entrepris